La président des Républicains Christian Jacob, qui a déjà annoncé son intention de quitter son poste après les législatives, a précisé mardi qu'il quitterait "début juillet" la tête du parti. "Je vais arrêter dans quelques jours", a-t-il affirmé sur France inter. Ce départ se fera "début juillet", a-t-il précisé.
Les élections pour le remplacer devraient avoir lieu "fin octobre, début novembre", a-t-il ajouté. L'échéance pourrait même courir jusque fin novembre, précise-t-on chez LR, compte tenu des délais pour recueillir les parrainages, déposer les candidatures, faire campagne... En attendant, les statuts du parti prévoient qu'"en cas de vacance de la présidence", le patron de LR "est remplacé par le vice-président délégué", un poste actuellement occupé par la députée du Doubs Annie Genevard.
Qui pour succéder à Christian Jacob ?
"J'ai toujours considéré que Laurent Wauquiez avait toutes les qualités pour reprendre la présidence du parti", a ajouté Christian Jacob sur France Inter, en énumérant : "Il a l'expérience de gestion de grande collectivité, une expérience ministérielle, il a déjà dirigé le parti" de 2017 à 2019. Le patron de LR avait affirmé le 3 juin dans Le Parisien qu'il "considér(ait) que Laurent Wauquiez est celui qui a les qualités pour" lui succéder.
Interrogé sur les ambitions de la jeune génération, Christian Jacob a estimé que "nous avons aussi de la ressource, avec beaucoup de gens qui ont beaucoup de qualités". Cette jeune garde doit-elle prendre le pouvoir? "Sûrement (...) en grande partie", avait assuré lundi sur franceinfo le secrétaire général de LR Aurélien Pradié qui, à 36 ans, cache de moins en moins ses ambitions.
"Avoir une nouvelle génération à droite"
"Nous sommes quelques-uns à revenir à l'Assemblée renforcés d'une grande légitimité" et "on ne revient pas pour enfiler des perles", a-t-il ajouté, estimant qu'"il faut que la droite républicaine se refonde de fond en comble (...) pour redevenir une droite populaire". "Cette contribution, je la porterai avec d'autres de mes amis. Peut-être que c'est le moment pour nos aînés de comprendre qu'ils ont une chance, c'est aussi d'avoir une nouvelle génération à droite", a-t-il ajouté.
Mais la bataille risque d'être animée : "Je défendrai mes idées, et si elles ne sont pas représentées, j'assumerai mes responsabilités", a affirmé mardi l'eurodéputé François-Xavier Bellamy sur Public Sénat.