À Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, des requins sèment la panique avec des attaques à répétition. Fin février, un touriste australien a été tué lors d'une attaque. La capitale de la Nouvelle-Calédonie a fermé ses plages jusqu'à la fin de l'année en attendant l'installation de filets anti-requin. Une campagne d'abattage est aussi lancée.
Captures régulières
Lors de la première session d'abattage, 23 requins-tigres et bouledogues ont été capturés en cinq jours. Ces prédateurs mesurent entre quatre et cinq mètres. Pour Sonia Lagarde, la maire de Nouméa, ces campagnes de pêche, appelées prélèvements, sont inévitables.
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"Je suis un peu dépourvue parce que j'ai des scientifiques qui ont des avis opposés. Vous avez une majorité de la population qui pense qu'il faut prélever. C'est la seule porte de sortie que j'ai. Je vais continuer à prélever de manière régulière, c'est-à-dire tous les deux mois où tous les trois mois", explique-t-elle.
Absence de consensus scientifique
Les associations de protection de l'environnement défendent des solutions à plus long terme. Olivier Malnatty est secrétaire de Sea Shepherd en Nouvelle-Calédonie : "Notre incapacité à comprendre ce phénomène est due à l'absence d'accompagnement scientifique. Il sera très difficile de maintenir une sécurité sur les plages de Nouméa tant qu'on ne comprendra pas les phénomènes qui les attirent pour essayer de les limiter un maximum".
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Certains chercheurs calédoniens préconisent l'euthanasie de certains requins identifiés comme agressifs à l'aide de balises qui permettent de suivre l'activité de l'animal.