Face à la baisse des ventes de tabac, 8 % en 2023, la volonté de transformer la profession de buraliste se renforce notamment avec un nouveau service. Après l'achat du timbre fiscal, le paiement des amendes, il sera désormais possible de régler certains péages autoroutiers chez ce professionnel, annonce Philippe Coy, le président de la confédération des buralistes, auprès de nos confrères de Ouest-France.
Une majoration en cas de retard de paiement
Ce dispositif est lancé par la Société concessionnaire d'autoroutes françaises (Sanef), qui gère les péages de la région des Hauts-de-France, Grand Est et de la Normandie. Ce nouveau service sera d'abord déployé sur l'axe Paris-Normandie, c'est-à-dire sur l'A13/A14 où les conducteurs pourront circuler en "flux libre".
Pour ce faire, les péages seront remplacés par des portiques qui permettront aux automobilistes de régler la note après coup. Et deux options sont possibles. La première se passe en ligne, où l'automobiliste doit s'inscrire sur le site de la Sanef puis renseigner sa plaque d'immatriculation.
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La seconde, il suffira d'indiquer sa plaque d'immatriculation chez un buraliste agréé au réseau Nirio. Ils seront équipés d'un terminal et d'un service de paiement de ce service. Selon Ouest-France, 10.000 buralistes dont déjà équipés. En juin prochain, l'A14 sera pourvu de ce dispositif et l'A13 en décembre. En cas de retard de règlement, la majoration pourrait aller jusqu'à 375 euros.