15 avril 2024, le contrôle technique des motos et des scooters devient obligatoire. À partir de ce lundi, la procédure devient obligatoire, conformément à une directive européenne qui date de 2014. Et elle concerne aussi les side-cars, les quads et les voitures sans permis. Comme les automobilistes, les motards devront donc faire contrôler l’état de leur véhicule dans un centre agréé, tous les trois ans.
Si vous faites partie des 4 millions de motards français, c’est un rendez-vous à noter. Mais pas d’urgence, le calendrier du contrôle technique est échelonné selon la date d’immatriculation de votre véhicule. Pour les deux-roues les plus anciens, mis en circulation avant le 15 avril 2017, vous avez jusqu’au 14 août. Pour les véhicules mis en circulation entre 2017 et 2019, ce sera en 2025. Et dans les six mois avant le cinquième anniversaire du véhicule pour ceux qui datent de 2022 et après.
50 euros pour les scooters, un peu plus pour les motos
Côté vérifications, ce sont les mêmes que pour une voiture, explique Laurent Palmier, président du réseau Securitest. "On va vérifier tous les organes de sécurité, ça va de la signalisation à l’éclairage, au freinage, en passant par l’état des pneumatiques. On contrôlera aussi la pollution", assure-t-il au micro d'Europe 1.
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Côté prix, le gouvernement avait évoqué une cinquantaine d’euros. Mais les centres de contrôle sont libres de fixer leurs tarifs : "50 euros, c’est sans doute le tarif qu’on va pratiquer pour les scooters. Et puis s’il faut autant de temps pour un contrôle moto que pour un contrôle de véhicule léger, vous retrouvez les tarifs de 80 ou 90 euros qui sont pratiqués pour un véhicule léger". Enfin, sachez que le contrôle évoluera l’an prochain, avec les émissions sonores, et la vitesse. Ce qui permettra de détecter les véhicules débridés.