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"Gilets jaunes" : 13 personnes soupçonnées d'avoir infiltré des rassemblements interpellées dans la Marne et la Haute-Marne

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 2 min
Une opération de police judiciaire mobilisant près de 400 gendarmes, dont des militaires du GIGN de Reims, a conduit à l'interpellation de 13 personnes.
Une opération de police judiciaire mobilisant près de 400 gendarmes, dont des militaires du GIGN de Reims, a conduit à l'interpellation de 13 personnes. © THOMAS SAMSON / AFP

Soupçonnées d'avoir infiltré des rassemblements de "gilets jaunes" dans l'unique but de commettre des violences, treize personnes ont été interpellées mercredi et placées en garde à vue.

Treize personnes soupçonnées d'avoir infiltré des rassemblements de "gilets jaunes" dans l'unique but de commettre des larcins et des violences ont été interpellées mercredi dans la Marne et la Haute-Marne et placées en garde à vue, a annoncé la gendarmerie. 

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Une opération de police judiciaire mobilisant près de 400 gendarmes, dont des militaires du GIGN de Reims, "a conduit à l'interpellation de treize personnes, soupçonnées d'avoir participé à un attroupement armé et d'avoir exercé des violences contre les forces de l'ordre", a indiqué la gendarmerie dans un communiqué.

Trois militaires avaient été blessés. Les faits se sont déroulés le 19 novembre sur la RN 4 entre Vitry-le-François et Saint-Dizier, sur l'un des points de blocage du mouvement des "gilets jaunes" qui s'était "particulièrement durci", a-t-elle indiqué. L'opération de maintien de l'ordre avait tourné à l'affrontement entre individus issus de la communauté des gens du voyage et gendarmes. Trois militaires avaient été blessés.

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Ils rançonnaient les automobilistes. L'enquête préliminaire ouverte par le parquet de Chaumont pour participation à un attroupement armé et violences sur agent de la force publique a conduit les enquêteurs de la section de recherches de Reims dans les communes de Perthes, dans la Marne, et Sapignicourt, en Haute-Marne, où ont eu lieu les arrestations. Outre les violences, cette "équipe criminelle s'immisçait dans des dispositifs de 'gilets jaunes' pour rançonner des automobilistes, chauffeurs poids lourds et voler du fret", a précisé la gendarmerie nationale sur Twitter.

Selon les informations d'Europe 1, ces faux "gilets jaunes" avaient mis en place des déviations pour ramener vers eux les conducteurs à rançonner. Une partie du butin a été saisie, comme des bouteilles d'alcool et des dosettes de café. 

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Castaner salue "l'action de la gendarmerie". Dans un tweet, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a salué "l'action de la gendarmerie qui a arrêté hier dans l'Hérault et ce matin dans la Marne et la Haute-Marne les auteurs de violences intolérables". "Je le dis aux Français : ceux qui saccagent ou blessent répondront de leurs actes devant la justice", a-t-il assuré.