L'ancien boxeur professionnel Christophe Dettinger, écroué dans l'attente de son procès pour l'agression de deux gendarmes lors de "l'acte 8" des "gilets jaunes" le 5 janvier à Paris, a fait appel de son placement en détention provisoire, ont indiqué mercredi ses avocats. "Il a fait appel. L'audience se tiendra le 22 janvier devant la cour d'appel" de Paris, ont précisé ses avocats, Laurence Léger et Hugues Vigier.
Procès fixé au 13 février. A l'issue de cette audience, Christophe Dettinger pourra soit être maintenu en détention, soit remis en liberté, avant son procès fixé au 13 février pour "violences volontaires en réunion sur personnes dépositaires de l'autorité publique", un délit passible de sept ans d'emprisonnement. En comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Paris le 9 janvier, l'ancien boxeur avait sollicité un délai pour préparer sa défense et demandé sa libération sous contrôle judiciaire. Le tribunal avait, conformément aux réquisitions du parquet, délivré un mandat de dépôt à son encontre, visant à "empêcher la réitération des faits et une soustraction à la justice".