L'ex-boxeur Christophe Dettinger, condamné à un an de prison ferme, aménageable en semi-liberté, et 18 mois de sursis avec mise à l'épreuve pour avoir frappé deux gendarmes lors de l'acte 8 des "gilets jaunes", doit sortir de prison mercredi, a-t-on appris auprès de son avocate.
Probablement une vidéo pour remercier ses soutiens. Incarcéré à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, dans l'Essonne, "il sortira demain (mercredi, ndlr) dans la journée", a indiqué Me Laurence Léger à l'AFP, précisant que son client "ne souhaite pas s'exprimer. Il sera entouré de sa famille. Il ne souhaite pas être filmé, ni ses enfants qui seront présents". Christophe Dettinger enregistrera probablement "une vidéo lui-même qui sera mise en ligne ultérieurement" pour remercier ceux qui l'ont soutenu, a-t-elle encore expliqué.
Il pourra reprendre un emploi en journée. Bénéficiant désormais d'un régime de semi-liberté, il pourra reprendre un emploi en journée, mais "ses horaires sont très stricts puisqu'il doit regagner le centre de semi-liberté de Corbeil-Essonnes juste après son travail", a indiqué Me Léger. Christophe Dettinger, 37 ans, a été condamné mercredi dernier pour avoir frappé un gendarme au sol, puis avoir asséné une série de coups de poing à un gendarme sur une passerelle surplombant la Seine le 5 janvier lors de l'acte 8 des "gilets jaunes". Pendant son procès, l'ancien boxeur avait dit regretter son geste. Le tribunal correctionnel l'a également condamné à une interdiction de séjour à Paris pendant six mois et à indemniser ses victimes respectivement à hauteur de 2.000 et 3.000 euros.