Deux trains sur trois circulent mardi au départ et à l'arrivée de la gare Paris-Montparnasse, quatre jours après l'incendie d'un poste électrique qui a provoqué d'importantes perturbations sur le trafic. Mais cette panne géante a profité à certains.
Trop de demandes chez les loueurs de voitures. Les premières gagnantes dans cette pagaille sont les agences de location de voiture installées autour de la gare Montparnasse. Elles ont été prises d’assaut par les voyageurs les plus pressés dès vendredi en début d’après-midi et n'ont parfois pas pu donner répondre à toutes les demandes.
Chez le loueur Hertz, par exemple, sur les 200 réservations de dernière minute, 30 à 50 demandes n’ont pas pu être honorées. Le système a même planté : des clients continuaient de réserver en ligne alors que toutes les voitures étaient déjà attribuées.
Des voitures plus chères. Les loueurs en ont même profité pour augmenter leurs tarifs, mais de façon justifiée, selon l’un d’eux. Car cet afflux imprévu a, explique-t-il, généré des coûts supplémentaires comme le rapatriement en urgence de voitures à Paris.
Des cars Macron remplis. Deuxième gagnant : les cars Macron... Les Flixbus et Isilines ont circulé à 100% de leur capacité tout le week-end - ce qui est exceptionnel. Depuis sa création Ouibus n'avait jamais transporté autant de voyageurs en une journée : 20.000 au total, pour la seule journée de samedi. Parmi ces clients, 10.000 se sont rabattus sur cette solution à cause de la panne, uniquement samedi. Sur toute la période concernée par la panne, Ouibus a transporté 80.000 voyageurs.
Le covoiturage, l'un des gagnants. Enfin, comme pendant la dernière période de grèves, les plateformes de covoiturage ont fonctionné à plein régime. Et cela devrait se poursuivre jusqu'à vendredi, date à laquelle le trafic ferroviaire devrait redevenir normal. Blablacar a envoyé hier un message sur le smartphone de ses habitués pour les inciter à partager leur trajet.