Paris se prépare à accueillir les Jeux olympiques de 2024. La capitale accueillera la compétition internationale du 26 juillet au 11 août 2024. Les aménagements et constructions des infrastructures battent leur plein. Le Village olympique et le Centre aquatique voient le jour en Seine-Saint-Denis. De quoi poser la question du financement pour accueillir les 200.000 athlètes et 100.000 visiteurs attendus, en plein contexte d'inflation galopante.
Amélie Oudéa-Castéra s'est voulue rassurante au micro d'Europe 1, ce jeudi. "On doit trouver dans le projet des économies possibles ou trouver des recettes supplémentaires", a admis la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques dans Europe 1 Sport. "On a toujours dit que les Jeux financent les Jeux. Donc il n'est pas du tout question de créer un nouvel impôt JO."
Face à l'inflation, "des compensations à opérer"
Pas de nouvel impôt pour les Français, mais le budget est-il définitivement scellé ? "Le budget avait été bâti autour d'une hypothèse d'inflation à 1,4%. Quand on sait qu'elle est autour de 6% aujourd'hui, il y a forcément des compensations à opérer." La facture s'élève à 150 millions d'euros de plus. "L'État s'est engagé à payer les deux-tiers de cette facture", a expliqué la ministre. "La discussion se poursuit de manière constructive avec les différents parties prenantes pour la prise en charge par chacune des collectivités de la quote-part de cette inflation."
Des compensations que l'Etat doit trouver dans le budget en faisant des "économies" ou en "faisant des recettes supplémentaires", détaille Amélie Oudéa-Castéra.