Anicet Mbida nous offre chaque matin ce qui se fait de mieux en matière d'innovation.
Ce matin, une bonne nouvelle pour l’environnement. On a réussi à créer de l’électronique biodégradable.
Oui, une très bonne nouvelle, car on croule littéralement sous les déchets électroniques.
Un rapport des Nations Unies estime que l’on jette près de 50 millions de tonnes de télés, ordinateurs, téléphones et autres produits électroménagers.
Or le problème avec les composants électroniques, c’est qu’ils contiennent souvent des produits toxiques et dangereux comme le plomb, l’arsenic ou le mercure.
Donc c’est un enjeu majeur que d’arriver à rendre l’électronique biodégradable.
C’est ce qu’ont réussi à faire les scientifiques de l’université de Stanford aux États-Unis.
Ils ont fabriqué quel type d’appareil ?
Une sorte de bracelet connecté, vous savez, comme ceux que l’on utilise pour compter les pas.
La principale avancée aura été de concevoir des transistors biodégradables à partir d’une molécule que l’on trouve dans l’encre de tatouage.
Résultat : une carte électronique qui peut se dissoudre totalement en quelques semaines si on la laisse tremper dans du vinaigre (il faut quand même un peu d’acidité).
Oui, mais il reste les batteries, les écrans, les boitiers, ce n’est pas l’appareil entier qui est biodégradable ?
Non, c’est vrai. Mais on n’est qu’au début des recherches.
Et ce serait déjà un progrès, d’arriver à composter, ne serait-ce que la carte électronique.
Aujourd’hui, comme il y a une obligation de recyclage, on les envoie dans les pays pauvres où elles sont retraitées, sans aucune précaution, parfois même par des enfants, alors qu’il y a des produits toxiques.
Là au moins, il suffira de mettre un peu de sauce salade dessus et on en fera de l’engrais.