Sécurité routière : un vélo qui anticipe la trajectoire des voitures environnantes et klaxonne

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SAISON 2020 - 2021

Chaque jour, Anicet Mbida nous fait découvrir une innovation qui pourrait bien changer notre façon de consommer. Ce lundi, il s'intéresse à un vélo qui anticipe la trajectoire des voitures environnantes et klaxonne.

L’innovation du jour va faire rêver plus d’un cycliste en ville. Vous avez trouvé un vélo qui protège des collisions en anticipant les trajectoires des autres véhicules. Il va même jusqu’à klaxonner ceux qui conduisent mal.

En plus, il s’agit d’un gros klaxon de camion pour qu’ils se rendent bien compte qu’ils passent trop près, qu’il y a quelqu’un dans leur angle mort, ou tout simplement, qu’il y a un cycliste devant eux. Pour cela, le vélo est équipé de capteurs et de radars. Ils lui permettent d’analyser les vitesses et les trajectoires de tous les véhicules présents sur une trentaine de mètres à la ronde. Et si l’algorithme détermine qu’un crash est imminent, il donne un grand coup de klaxon pour réveiller les automobilistes un peu trop distraits.

Pourquoi un klaxon et pas une alarme pour le cycliste ? Ou, carrément, un évitement automatique ?

Parce que sur un vélo, c’est beaucoup plus compliqué. S’il freine ou s’il tourne sans prévenir, on peut vite être déséquilibré et se casser la figure. Même chose pour l’alarme, il faut avoir un temps de réaction hyper rapide pour pouvoir répliquer. Alors que tout le monde connaît le klaxon. Si un automobiliste commence une manœuvre et qu’il entend un klaxon, machinalement, il va s’arrêter et donner un coup de frein. C’est un réflexe.

L’approche est donc très différente de ce qu’il se faisait jusqu’ici. On cherchait plutôt à alerter le cycliste. Désormais, on va s’adresser directement aux automobilistes pour qu’ils remarquent davantage les deux roues.

C’est un appareil que l’on peut acheter ?

Pas encore. Un prototype vient juste d’être présenté par des ingénieurs de l’université du Minnesota. Ils sont en discussion avec des équipementiers pour vendre la technologie sous licence. Seul problème, ce sera cher, environ 500 euros. Mais au moins, on ne pourra plus être ignoré par les automobilistes.