À propos
L'épidémie de coronavirus oblige des millions de Français, confinés chez eux, à faire du télétravail. Une nouvelle habitude qui a ses avantages, mais aussi ses inconvénients. Pour Axel de Tarlé, cette solution est vouée à s'arrêter dès la fin des mesures gouvernementales. Une bonne partie de la France est en télétravail. Axel, cette habitude va-t-elle perdurer ? Le télétravail va-t-il s’imposer dans les bureaux, à l’issue de cette épidémie ? Force est de constater que le télétravail, ça marche, pour ceux qui le peuvent bien-sûr. Pour beaucoup de profession, c’est impossible : pour les dentistes, serveurs dans les restaurants, ouvrier dans le bâtiment…etc… Mais, à Europe 1, on réussit à faire une matinale, des émissions interactives, tout en restant chez soi, et avec très peu de monde à la radio. La technologie est là. D’ailleurs, c’est Mark Zuckerberg, le président de Facebook, qui expliquait dans une interview au Point en septembre dernier, qu’effectivement, avec les nouveaux outils numérique, chacun devrait pouvoir travailler depuis où il veut. Donc, effectivement, la question de savoir si le télétravail va perdurer se pose. Et ça n’est pas sans conséquences, sur l’immobilier dans les grandes villes par exemple. Car si on peut travailler depuis n’importe-où. Beaucoup iront s’installer à la campagne, ou dans des villes moyennes où le cadre de vie est beaucoup plus agréable. En même temps Axel, on a besoin de se voir physiquement. Peut-on réellement se satisfaire d’échange par visio-conférence ou au téléphone ? C’est là, la grande limite du télétravail. Chacun est chez soi, fait son taf, son travail à faire, un peu comme une liste de tache à effectuer. Mais ensuite, les échanges au téléphone ou en téléconférence sont très fonctionnels. Il n’y a pas ce bavardage, ces échanges informels, à la machine à café, dans l’escalier, à la cantine. Des bavardages qui sont à tort considérés comme une perte de temps, mais qui en fait sont cruciaux. Car c’est là, lors de ces échanges informels que naissent des idées, que nait la créativité qui va permettre à l’entreprise de progresser, d’aller plus loin. Ça, le télétravail ne le permet pas. Et puis (on s’en rend compte en ce moment) : aller travailler, c’est aussi une façon de prendre l’air, de sortir de chez soi. On en fait tous l’expérience en ce moment. L’une des grandes faiblesses du télétravail, c’est qu’il n’y a plus de frontière entre vie de famille et vie privée. On voit bien que mélanger les deux, vie privée / vie professionnelle, ça n’est pas une solution durable. Donc, mon cher Bernard, à très bientôt, dans les locaux d’Europe 1 !
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L'épidémie de coronavirus oblige des millions de Français, confinés chez eux, à faire du télétravail. Une nouvelle habitude qui a ses avantages, mais aussi ses inconvénients. Pour Axel de Tarlé, cette solution est vouée à s'arrêter dès la fin des mesures gouvernementales.
Une bonne partie de la France est en télétravail. Axel, cette habitude va-t-elle perdurer ? Le télétravail va-t-il s’imposer dans les bureaux, à l’issue de cette épidémie ?
Force est de constater que le télétravail, ça marche, pour ceux qui le peuvent bien-sûr. Pour beaucoup de profession, c’est impossible : pour les dentistes, serveurs dans les restaurants, ouvrier dans le bâtiment…etc… Mais, à Europe 1, on réussit à faire une matinale, des émissions interactives, tout en restant chez soi, et avec très peu de monde à la radio. La technologie est là.
D’ailleurs, c’est Mark Zuckerberg, le président de Facebook, qui expliquait dans une interview au Point en septembre dernier, qu’effectivement, avec les nouveaux outils numérique, chacun devrait pouvoir travailler depuis où il veut. Donc, effectivement, la question de savoir si le télétravail va perdurer se pose. Et ça n’est pas sans conséquences, sur l’immobilier dans les grandes villes par exemple. Car si on peut travailler depuis n’importe-où. Beaucoup iront s’installer à la campagne, ou dans des villes moyennes où le cadre de vie est beaucoup plus agréable.
En même temps Axel, on a besoin de se voir physiquement. Peut-on réellement se satisfaire d’échange par visio-conférence ou au téléphone ?
C’est là, la grande limite du télétravail. Chacun est chez soi, fait son taf, son travail à faire, un peu comme une liste de tache à effectuer.
Mais ensuite, les échanges au téléphone ou en téléconférence sont très fonctionnels. Il n’y a pas ce bavardage, ces échanges informels, à la machine à café, dans l’escalier, à la cantine. Des bavardages qui sont à tort considérés comme une perte de temps, mais qui en fait sont cruciaux. Car c’est là, lors de ces échanges informels que naissent des idées, que nait la créativité qui va permettre à l’entreprise de progresser, d’aller plus loin. Ça, le télétravail ne le permet pas.
Et puis (on s’en rend compte en ce moment) : aller travailler, c’est aussi une façon de prendre l’air, de sortir de chez soi.
On en fait tous l’expérience en ce moment. L’une des grandes faiblesses du télétravail, c’est qu’il n’y a plus de frontière entre vie de famille et vie privée. On voit bien que mélanger les deux, vie privée / vie professionnelle, ça n’est pas une solution durable.
Donc, mon cher Bernard, à très bientôt, dans les locaux d’Europe 1 !
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