Cent cinquante-cinq cheminots et huit sous-traitants exposés à l'amiante durant leur carrière, et susceptibles de tomber malades, poursuivent la SNCF devant les prud'hommes au titre du "préjudice d'anxiété", a indiqué lundi l'avocat de Sud rail, Me Xavier Robin.
"Tous ces agents sont suivis médicalement pour avoir dans les années 1970 à 2000 travaillé sur de l'amiante ou dans un milieu amianté", explique le syndicat Sud rail, qui demande des indemnités de 10.000 euros par plaignant. Faute d'accord lundi entre la direction et les salariés, lors d'une audience de conciliation, l'affaire sera tranchée par un procès le 10 juin 2014.