Le porte-parole du commandement américain dans le Pacifique a indiqué qu'un porte-avions américain et sa flotte faisaient route vers la péninsule coréenne samedi.
Un porte-avions envoyé près de la Corée par "précaution". "Le commandement américain dans le Pacifique a ordonné au groupe aéronaval autour du porte-avions USS Carl Vinson d'être à disposition et présent dans l'ouest du Pacifique, et ce par mesure de précaution", a déclaré son porte-parole, le commandant Dave Benham, en précisant que "la menace numéro un dans la région reste la Corée du Nord, en raison de son programme de missiles irresponsable, déstabilisateur et imprudent, et de la poursuite (de ses recherches) en vue de disposer d'armes nucléaires".
Ce groupe aéro-naval comporte le porte-avions Carl Vinson, de la classe des porte-avions Nimitz, son escadron aérien, deux destroyers lanceurs de missiles et un croiseur lanceur de missiles. Alors qu'il devait initialement aller faire escale en Australie, il a pris la route du Pacifique Ouest depuis Singapour.
Deux tests nucléaires en Corée du Nord en 2016.La Corée du Nord a réalisé cinq tests nucléaires, dont deux en 2016, et les images satellites décortiquées par les experts suggèrent que le régime de Pyongyang pourrait être en train de préparer un sixième essai.
Selon les services de renseignement américains, la Corée du Nord pourrait être à même de disposer d'un missile à tête nucléaire capable de frapper le sol américain d'ici moins de deux ans.
Trump s'active sur le terrain diplomatique. Jeudi et vendredi, le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping ont longuement discuté en Floride, à Mar-a-Lago, dans la résidence privée du nouvel hôte de la Maison Blanche, et Trump aurait demandé à son visiteur de faire pression sur Kim Jong-Un pour que celui-ci cesse son programme d'armement nucléaire.
Le président américain a d'ores et déjà menacé le régime de Pyongyang d'une action unilatérale, et cette menace paraît encore plus crédible depuis la frappe ordonnée jeudi soir sur une base aérienne syrienne d'où auraient décollé les avions syriens supposés responsables de l'attaque chimique présumée contre le village de Khan Cheikhoun mardi.