La plongée que propose Télérama dans les coulisses de l’émission présentée par Yann Barthès et suivie chaque soir par près de 2 millions de téléspectateurs, n’est pas très reluisante. L’article évoque notamment un patron, Laurent Bon, qui se ferait appeler "le roi" ainsi que de nombreux cas de "souffrance au travail, de burn-out, de management défaillant, ou d’accusations de harcèlement…".
"Des intimidations et des critiques acerbes"
"C’est une entreprise de dingue avec des moyens de dingue… mais qui peut aussi très facilement vous broyer", résume un ancien cadre qui préfère garder l’anonymat, par "peur de se faire griller". Du côté de la production, Bangumi, on affirme que le "bien-être" au travail est pris très au sérieux. Pourtant, Télérama évoque un salarié traité médicalement après avoir fait une dépression. Dans un courrier, ce salarié, qui travaillait avec le reporter Martin Weill, a dénoncé des "intimidations, des critiques acerbes, gratuites, publiques et incessantes".
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Toujours selon Télérama, au moins quatre salariés ont porté leurs différends aux prud’hommes : deux journalistes reporters d’images ainsi que le duo de chroniqueurs Éric et Quentin, qui étaient partis sans faire de bruit en 2019.