La nouvelle de la mort d'Angélique a provoqué une vague d'émotion à Wambrechies, dans le Nord. Depuis dimanche midi, habitants et riverains se relaient sous la pluie pour déposer des roses blanches ou des dessins pour les plus petits, sur les grilles vertes du parc où Angélique, 13 ans, a été enlevée mercredi.
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Angélique "était toujours souriante". Une façon pour eux de soutenir la famille de la jeune victime. "Ça fait 15 ans que je vis là, je l'ai toujours connue depuis toute petite", confie une riveraine tandis qu'une autre assure qu'Angélique "était toujours souriante, elle était adorable".
À #Wambrechies, les voisins et les proches sous le choc https://t.co/1cs5IweGHWpic.twitter.com/YLe3O5dzTZ
— LA VDN par La Voix du Nord (@lavoixdunord) 29 avril 2018
Un habitant explique pour sa part, ressentir "de l'effroi parce que depuis maintenant trois jours nous cherchions Angélique et l'annonce de sa disparition a bien-sûr touché tout le monde. C'est un quartier où tout le monde se connaissait." "Je pense que là, on affaire à une personne particulièrement dangereuse", lâche-t-il, inquiet. Les parents de l'adolescente de 13 ans sont également venus se recueillir de longues minutes, en larmes devant ces dizaines de témoignages.
Émotion très forte à #Wambrechies, le village de la jeune #Angélique dont le corps a été retrouvé ce matin pic.twitter.com/TuFWCp7luE
— CNEWS (@CNEWS) 29 avril 2018
Colère des riverains. Suite au drame, une cellule psychologique a été mise en place dans une école maternelle à proximité. Plus de 60 personnes personnes ont pu y être accueillies pour pleurer, parler et même exprimer une colère de plus en plus présente chez les riverains. Une colère due notamment au profil du suspect, connu des services de police et inscrit au fichier judiciaire national automatisé des auteurs d'infractions sexuelles (FIJAIS).