Une énième vérification, en vain. Sept ans après la disparition de Xavier Dupont de Ligonnès, soupçonné d'avoir exécuté sa femme et ses quatre enfants à Nantes, en avril 2011, une importante opération de police a eu lieu mardi matin autour d'un monastère de Roquebrune-sur-Argens, près de Fréjus, dans le Var, a révélé Ouest-France.
Un village familier... Deux femmes avaient indiqué aux enquêteurs avoir vu un homme ressemblant au père de famille fin novembre, à la messe du monastère Saint-Désert-des-Carmes, où les moines ont fait vœu de silence. La piste pouvait sembler troublante à plusieurs égards. Roquebrune-sur-Argens est en effet la commune où Xavier Dupont de Ligonnès a été aperçu pour la dernière fois le 15 avril 2011, quittant à pied un Formule 1 et portant sur le dos un étui pouvant dissimuler une carabine. Au cours de l'enquête, plusieurs proches de la famille avaient en outre décrit le poids de la religion chrétienne chez les Dupont de Ligonnès.
... Mais pas de trace du fugitif. Des policiers de la PJ de Nantes, assistés de leurs collègues de Toulon, ont donc été dépêchés dans cette commune du littoral varois pour vérifier l'identité des occupants du lieu. Sur place, les moines stupéfaits ont nié tout lien avec le fugitif, dont les enquêteurs n'ont pas trouvé la trace. L'un des résidents présentait bien une ressemblance avec le père de famille.
Sept ans d'enquête. Le 21 avril 2011, les corps d'Agnès Dupont de Ligonnès et de ses quatre enfants âgés de 13 à 20 ans ont été retrouvés sous la terrasse de la maison familiale, à Nantes. Tous cinq ont été tués de plusieurs balles de 22 long rifle. Unique suspect dans cette affaire, le père de famille est introuvable depuis sept ans, malgré la vérification de centaines de pistes par les enquêteurs.
Affaire Dupont de Ligonnès : vérifications infructueuses dans un monastère du Var