Le 14 juillet, la ville de Nice commémorera le 1er anniversaire de l'attentat sur la promenade des Anglais qui a fait 86 morts et plus de 400 blessés. Un an après, seuls 25 millions d'euros ont été versés aux victimes sur les 300 millions promis par l'Etat. Et seules celles qui ont perdu un proche - environ une centaine de personnes sur 3.000 victimes - ont été indemnisées.
Une pénurie de pédopsychiatres. Les blessés, eux, patientent. Or les frais médicaux coûtent cher et tout n'est pas adapté. Il y a par exemple aujourd'hui une pénurie de pédopsychatres à Nice, alors que beaucoup d'enfants ont été des victimes de l'attentat.
"On est dans une situation absurde". Pour protester contre la lenteur du processus d'indemnisation, quelques familles ont décidées de ne pas se rendre à la cérémonie d'hommage, le 14 juillet prochain. Elles attendent des garanties de l'Etat et s'inquiètent de la suppression du secrétariat général des victimes des attentats. "Aujourd'hui on arrive dans une situation absurde alors que l'on avait un dispositif qui marchait et qui avait le soutien unanime des victimes", explique Stéphane Gicquel, de la fédération des victimes des attentats. "Ces familles ont besoin d'être rassurées et à Nice, on est au delà d'un problème de droits et d'indemnisation, on est face à un problème de santé publique."
Être reconnu comme victime. Cela fait des mois que les associations n'ont pas eu de réunion de suivi avec un référent du gouvernement. Certains attendent tout simplement d'être reconnus comme victime. La moitié a pour le moment obtenu ce statut, les autres ont rempli leur dossiers mais attendent une réponse.