Après Noël, c'est le deuxième temps fort pour le chocolat : les ventes à Pâques représentent 14.500 tonnes, soit près de 4 % la consommation annuelle. Et depuis quelques années, la tendance est à la baisse des ventes en supermarché, au profit des chocolatiers : un signe que les consommateurs sont de plus en plus attentifs à la qualité.
Plus d'huile de palme. "On n'arrête pas", explique le président de Jeff de Bruges, Philippe Jambon, interrogé par Europe 1. "Les recettes évoluent pour être de plus en plus nobles dans les ingrédients, de moins en moins sucrées. On a enlevé l'huile de palme, tout ça parce que c'est une réelle exigence et que les Français ont compris que santé et aliments allaient ensemble."
Du cacao équitable. À la Reine Astrid, maison parisienne de chocolats, Christophe Bertrand se fournit lui en fèves de cacao équitable, en Haïti. En achetant plus cher, il a changé la vie des habitants sur place. "Jusqu'en 2010, on devait acheter ça 70 centimes le kilo. Depuis que ça a été transformé, cette coopérative qui rassemble à peu près 11.000 familles de planteurs vend son cacao à 11,50 euros", détaille-t-il. "Il est labellisé équitable et bio et ça a complètement changé la vie des gens."
Le changement viendra aussi et surtout des plus grands acteurs du marché : le numéro un mondial du cacao et des produits chocolatiers, le suisse Barry Callebaut s'est fixé pour objectif d'atteindre 100 % de cacao durable en 2025.