Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, veut "accélérer" vers la mise en place d'un numéro unique pour les urgences médicales, après le décès à Strasbourg de Naomi Musenga, dont l'appel au Samu avait été pris à la légère.
Des propositions dans les semaines prochaines. "Les professionnels du Samu sont d'immenses professionnels, ils ont la confiance du gouvernement et de la population", a expliqué Benjamin Griveaux au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro. Selon lui, le décès de Naomi Musenga "nous demande d'accélérer", notamment vers la mise en place d'un numéro unique promise d'ici la fin du quinquennat par le gouvernement. "Il est important que nous puissions accélérer sur ce sujet", a martelé Benjamin Griveaux, rappelant que le député LREM Thomas Mesnier, lui-même urgentiste, ferait des propositions dans les prochaines semaines.
"Il est important que nous puissions apporter une réponse à l'inquiétude". "Il y a un débat en France, il y a des pays où chacun connaît le numéro d'urgences", a souligné Benjamin Griveaux, voyant un "paradoxe" dans le fait que les Français connaissent mieux le 911 américain que les numéros d'appels en vigueur en France - le 15 ou SOS Médecins notamment. Il faut, a-t-il plaidé, que "la réflexion puisse être ouverte pour avoir un numéro unique qui permette de dispatcher les appels, c'est une réflexion sur la table". "Ce drame terrible nous demande d'accélérer sur ce sujet. Quand on a un drame qui se produit, qui émeut le pays, il est important que nous puissions apporter une réponse, à la fois aux urgentistes et à l'inquiétude de la population", a-t-il conclu.