Un vent de nouveauté va-t-il souffler sur l'Église ? À Rome, 365 participants, dont deux tiers d'évêques et 54 femmes, vont se réunir pour le point d'orgue du synode lancé il y a deux ans. Objectif : débattre des sujets les plus tabous au sein de la chrétienté, comme l'accueil des LGBTQ+ et des divorcés ou encore la place des femmes.
Alors, avant son départ, Monseigneur Laurent Ulrich, archevêque de Paris, ne cache pas d'avoir de hautes attentes pour ce synode. "J'attends surtout que chacun puisse sentir que dans l'Église, il est entendu et respecté dans sa manière de penser et dans ses expériences personnelles", confie-t-il à Europe 1.
"On vous écoute, on vous respecte"
"Je sais bien qu'il y a dans l'église aujourd'hui plus qu'avant, des personnes ayant une vie sexuelle, que je n'ai pas vérifiée, moins conforme à cette doctrine que nous avons. Maintenant, le but, c'est qu'ils se sentent bien dans l'Église", ajoute-t-il. "Le pape le dit et le répète : 'On vous écoute, on vous respecte. On entend ce que vous dites, l'expérience que vous vivez et avec vous, on essaie de bâtir un chemin" commun, conclut Monseigneur Laurent Ulrich.