Un total de 13.200 policiers et gendarmes, épaulés par les forces militaires, ont été mobilisés pour assurer la sécurité du G7 à Biarritz ce week-end, a annoncé mardi le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. "Nous ne tolérerons aucun débordement. S'ils surviennent, nous y répondrons", a ajouté devant la presse le ministre, en déplacement dans cette ville balnéaire des Pyrénées-Atlantiques où le sommet se tiendra du 24 au 26 août.
Le G7, a souligné le ministre, est l'objet potentiel de "trois menaces majeures", à commencer par celle "d'individus violents que je ne confonds pas avec les manifestants pacifiques". S'agissant de la tenue du contre-sommet à Irun et Hendaye, il a indiqué qu'"il devait pouvoir se tenir librement. (…) Il n'est pas question d'empêcher la libre expression non violente des opinions".
"Pas d'alerte particulière" sur le terrorisme
Il a aussi évoqué "la menace terroriste" pour laquelle "un sommet international peut constituer une cible", même s'il a relevé qu'il n'y avait à l'heure actuelle "pas d'alerte particulière". Il a enfin évoqué la "menace cyber", allusion aux possibles attaques sur les réseaux internet.
Christophe Castaner a insisté sur "la coopération exceptionnelle", notamment en matière de renseignement, avec l'Espagne, qui mobilisera des effectifs de son côté de la frontière, sans en détailler l'importance. Du côté des secours, le ministre a évoqué la présence de 400 sapeurs-pompiers et de 13 équipes mobiles d'urgence et de réanimation.