L’ancien ministre et actionnaire du groupe La ProvenceBernard Tapie propose aux "gilets jaunes" de se fédérer et de "s’organiser", notamment en tenant des réunions dans les rotatives du journal régional. "Ils ont maintenant besoin de s’organiser de telle sorte qu’il y a des têtes qui incarnent la volonté collective, même s’ils ne pensent pas la même chose", a déclaré Bernard Tapie sur France Inter mercredi.
"On peut réunir 2.000 personnes" dans les rotatives. "Il faut leur donner l’assistance, des lieux dans lesquels ils peuvent se réunir, et des gens qui vont leur donner le résumé de ce qu’ils ont dit", détaille l’ancien homme d’affaires. Bernard Tapie va jusqu’à proposer aux "gilets jaunes" de se retrouver dans les rotatives de La Provence. "Dans les rotatives, on peut réunir 2.000 personnes. Donc je leur dis 'venez', nous on n'y sera pas, on ne parlera pas, La Provence n’est pas engagée", souligne l’actionnaire principal du quotidien régional, assurant que "ce n’est pas un problème" pour les journalistes puisqu'"ils n’y seront pas".
Bernard Tapie ouvre les portes des locaux d'impression de La Provence aux #giletsjaunes, mouvement qu'il souhaite voir s'organiser : "Il faut les aider parce que si ça n'existe pas, on pourrait craindre que ça recommence sous une autre forme encore plus violente" #le79interpic.twitter.com/Jexn5Oegg0
— France Inter (@franceinter) 19 décembre 2018
"Il faut les aider". Bernard Tapie estime qu’il "faut aider" les "gilets jaunes" parce que "si ça n’existe pas, ça recommencera sous une autre forme encore plus violente". Il rejette toutefois d’aider le mouvement à se structurer en vue des élections européennes de mai 2019 : "Si c'est l'organisation des européennes avec moi, alors vous oubliez."