Le thermomètre a battu jeudi quelques records de chaleur pour un mois d'avril dans certaines villes de la moitié nord du pays, selon Météo-France qui s'attend à d'autres records d'ici la fin du week-end. Ainsi, le mercure a atteint jeudi 28,4°C à Lisieux, 28,3°C à Roissy, 27,9°C à Troyes, 27,2°C à Rouen ou 26,7°C à Deauville, les plus hautes valeurs jamais enregistrées pour un mois d'avril dans ces villes.
A Paris, pas de record historique, mais avec 28,7°C, il n'avait pas fait aussi chaud dans la capitale en avril depuis 1949 (30,2°C), année où la France avait vécu une période de chaleur "plus longue et plus forte", a expliqué le prévisionniste Sébastien Léas. D'autres records locaux pourraient être approchés ou battus vendredi, toujours dans la moitié nord du pays, a-t-il ajouté.
"Séquence estivale précoce". Depuis mercredi, avec des températures largement au dessus des normales de saison, le pays vit "une séquence estivale précoce remarquable" qui doit se prolonger jusqu'à dimanche avant l'arrivée d'un front instable qui devrait nettement faire baisser les températures. Certains records de chaleur pour un mois d'avril avaient déjà été battus mercredi à Perros-Guirrec (26,9°C), Lannion (25,8°C) ou Saint-Brieuc (25,3°C).
Parmi les plus chauds de l'après-guerre. Au niveau national, la moyenne des températures maximales a atteint mercredi 25,8°C. L'après-midi du 18 avril se classe ainsi parmi les six après-midis d'avril les plus chaudes depuis l'après-guerre, derrière le 30 avril 2005 (26,9°C), les 24 avril 2007 et 18 avril 1949 (26,1°C), et à égalité avec les 28 avril 2010 et 29 avril 1955, selon Météo-France. La moyenne définitive pour jeudi n'était pas encore disponible vendredi matin.
Après un mois de janvier historiquement doux, et un début février neigeux, la France avait vécu fin février un épisode de froid glacial particulièrement notable en raison de sa date tardive dans l'hiver.