Sciences Po Paris, Reims, Lille, Rennes, Lyon ou encore Strasbourg… La mobilisation pro-palestinienne prend de plus en plus d'ampleur sur les campus. Certains ont été évacués et Matignon affirme que "la fermeté est et restera totale". Mais cela n'a pas l'air de calmer les ardeurs des étudiants. La mobilisation va se poursuivre dans les prochains jours. À quoi faut-il s'attendre ?
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Cela devrait durer, comme l'annoncent les syndicats étudiants. Déjà cette semaine, il n'y a pas eu un jour sans blocage ou manifestation. Vendredi, place du Panthéon à Paris, ils étaient nombreux à se mobiliser, comme Eléonore Schmitt, porte-parole du syndicat Union étudiante. "Dans les jours à venir, il y a des mobilisations qui vont se poursuivre, notamment des blocages dans certains lieux d'étude. Il faut encore voir où et comment on va faire. Mais en tout cas, nous, on est clair sur le sujet : on continuera dans les universités, mais aussi ailleurs", insiste-t-elle.
"Avoir des blocus partout en France"
Ce week-end, les étudiants s'organisent en assemblée générale et en table ronde pour décider de la suite. La question des partiels, qui commencent dans certaines facs dès lundi, doit également être réglée. Les autorités redoutent une entrée des lycéens dans la contestation. Vendredi, l'Union syndicale lycéenne (USL) a lancé un appel à tous les lycéens de France pour que se mettent en place des blocus dès lundi.
"Le projet pour lundi, ce serait d'avoir des blocus partout en France parce qu'on considère qu'on a tous notre part dans la mobilisation et que les mouvements étudiants et les mouvements lycéens sont toujours ensemble", explique Gwenn Thomas-Alves, porte-parole de l'USL. Une entrée des lycéens qui inquiète les autorités. Sans connaître l'ampleur de la mobilisation, lundi pourrait être une journée très compliquée devant les établissements scolaires.