Muguet du 1er-Mai : attention à la fraude !

Les particuliers sont autorisés à vendre du muguet le 1er mai, mais seulement s'ils l'ont cueilli dans les bois ou dans leur propre jardin.
Les particuliers sont autorisés à vendre du muguet le 1er mai, mais seulement s'ils l'ont cueilli dans les bois ou dans leur propre jardin. © PHILIPPE HUGUEN / AFP
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Marguerite Lefebvre, édité par Margaux Leridon , modifié à
Alors que le muguet représente 10% de leur chiffre d'affaires annuel, les fleuristes dénoncent, à l'approche du 1er-Mai, les filières illégales organisées notamment sur Le Bon Coin. 

Le 1er-Mai arrive mercredi, avec son traditionnel brin de muguet. Mais attention à celui que vous allez acheter : il pourrait provenir d'une filière illégale. C'est en tous cas ce que dénoncent les fleuristes des Hauts-de-France. Des huissiers seront donc sur le terrain pour constater les infractions. 

Concurrence déloyale. "Depuis de nombreuses années, on repère sur Le Bon Coin des annonces, des réseaux de pseudo-fleuristes qui vont alimenter les particuliers qui vont à leur tour s'installer sur la voie publique", explique Olivier Turblin, président de la chambre syndicale des fleuristes des Hauts-de-France. "Ces gens-là nous font une concurrence déloyale", poursuit-il.

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De fait, si les particuliers sont bien autorisés à vendre du muguet sur la voie publique le 1er mai, c'est à la seule condition que le muguet en question ait été cueilli dans les bois, ou dans leur propre jardin. Or, "90% des ventes des particuliers constatées par huissiers, ce sont des gens qui ont acheté du muguet directement chez des pseudo-fleuristes", déplore Olivier Turblin, qui dénonce "un réseau très bien organisé".

Deux fois moins cher que le meilleur prix des fleuristes. "Ils arrivent à vendre du muguet deux fois moins cher que notre meilleur prix hors taxe. Il y a quelque chose qui ne va pas. Le muguet représente 10% de notre chiffre d'affaires annuel, c'est loin d'être anodin. On demande ni plus ni moins que le respect de la loi", conclut-il.