Le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer, a présenté mercredi son "Plan mercredi", destiné à proposer à la rentrée 2018 un large éventail d'activités périscolaires pour cette journée qui n'est plus un jour d'école dans un nombre croissant de communes.
Pour une offre élargie... Le label "Plan mercredi" ouvre "une nouvelle étape dans l'offre périscolaire en garantissant aux familles la qualité éducative des activités proposées et le savoir-faire des personnels", indique le ministre dans un dossier de presse, qui table sur une offre élargie "notamment en milieu rural". Il concerne tous les enfants scolarisés, de la maternelle au CM2, et est valable pour tous les mercredis de l'année scolaire, hors vacances, à partir de la rentrée 2018.
... qui "fédère tous les acteurs". Ce plan "fédère tous les acteurs", tels que les associations et établissements culturels (bibliothèques, musées, conservatoires etc.), associations sportives, fédérations d'éducation populaire, sites naturels (parcs, fermes pédagogiques etc.). Les activités proposées peuvent être culturelles, artistiques, manuelles, environnementales, numériques, civiques et sportives.
Les projets proposés devront "veiller à la complémentarité éducative des temps périscolaires du mercredi avec les temps familiaux et scolaires", "assurer l'inclusion de tous les enfants", en particulier ceux en situation de handicap, "inscrire les activités périscolaires sur le territoire", "proposer des activités riches et variées".
La mise en place et la bonne coordination" du "Plan mercredi" sont assurées par la commune ou l'établissement public de coopération intercommunal, qui peuvent s'appuyer sur le site planmercredi.education.gouv.fr. Les projets labellisés "Plan mercredi" font l'objet d'une signature entre le maire, le préfet, le directeur académique et le directeur de la CAF.
Les milieux les plus défavorisés perdants ? Un nombre croissant de communes sont repassées à la semaine de quatre jours d'école, depuis que Jean-Michel Blanquer leur en a offert la possibilité, via un décret publié il y a un an. Les enseignants y étaient en majorité favorables, les maires aussi car cela leur coûte moins cher, ainsi qu'une partie des parents d'élèves qui se plaignaient de "la fatigue de leurs enfants". Mais nombre de spécialistes, dont les chercheurs de l'OCDE, soulignent que la concentration des heures de classe sur quatre journées seulement pénalisent les enfants des milieux les plus défavorisés.