Chaque jour de grève coûterait l'équivalent d'une rame TGV. (Illustration) 1:03
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Bpatiste Morin, édité par Yanis Darras , modifié à
La mobilisation contre la réforme des retraites ne faiblit pas. À l'appel des syndicats, la journée du 7 mars devrait être particulièrement difficile sur les rails. Un moment redouté par les voyageurs, mais aussi par la direction. Car les mobilisations ont un impact significatif sur les finances de l'entreprise. 

Le chaos sur les rails. C'est ce que promettent les syndicats de la SNCF, qui appellent à une grève générale le mardi 7 mars, dans le cadre de leur opposition au projet de réforme des retraites, porté par le gouvernement. Un moment redouté par les voyageurs, mais aussi part la direction, qui s'apprête à voir ses revenus fondre ce jour-là. Selon les informations d'Europe 1, une journée de grève coûte environ 25 millions d'euros à la société ferroviaire. 

"Une rame de TGV qui disparaît"

Car, lors d'une mobilisation, l'entreprise doit rembourser des centaines de billets, et même verser des compensations, comme ce fut le cas lors des grèves des contrôleurs en décembre dernier. Certains observateurs bien informés comparent même le coût d'une journée de grève à la SNCF à celui d'une rame de TGV tout compris, soit un budget de l'ordre de 30 millions d'euros.

Alors, dans les locaux de l'entreprise, l'expression "une journée de grève, c'est une rame de TGV qui disparaît" est reprise par les collaborateurs. Et lorsque le mouvement s'éternise, le coût a tendance à grimper de manière exponentielle. Prenez les 17 jours de grève fin 2019, pour s'opposer déjà à l'époque à une réforme des retraites, ces 17 jours avaient coûté un milliard d'euros à la SNCF.