La sénatrice Nicole Bricq, ancienne ministre de François Hollande, désignée tête de liste REM en Seine-et-Marne pour les prochaines sénatoriales, a annoncé lundi le retrait de sa candidature, en raison de la constitution d'une liste concurrente.
Une liste concurrente. "Je retire avec gravité et regret ma candidature", indique Nicole Bricq dans un communiqué, affirmant que "deux listes se présentant sur un espace commun électoral délimité briseraient tout objectif de succès". La sénatrice de Seine-et-Marne rappelle qu'elle avait été "désignée par la République en marche! pour conduire la liste à la prochaine élection sénatoriale en Seine-et-Marne, en soutien à l'action du président de la République et du gouvernement d'Édouard Philippe".
Une "entreprise de maquignonnage". "Je me suis engagée à constituer une belle liste politiquement et géographiquement équilibrée", souligne-t-elle, dénonçant la concurrence d'une liste "s'adressant aux électeurs sénatoriaux de la droite modérée". Cette initiative, qualifiée "d'entreprise de maquignonnage susceptible de se réclamer de la majorité présidentielle, ou tout du moins d'une compatibilité sélective avec l'action du président de la République", "brouille le jeu", affirme-t-elle.
En cause, son colistier. La sénatrice met en cause, sans le nommer, son "colistier", "sans doute ayant plus d'ambition que ce qui lui accordait sa place sur notre liste". Interrogé, l'entourage de la sénatrice a précisé qu'il s'agissait d'Arnaud de Belenet (issu de LR), pressenti pour prendre la tête d'une liste centriste.