On craignait le pire pour les restaurateurs, affaiblis par des mois de fermeture en raison de l'épidémie de coronavirus. Alors, quel est le bilan à l'issue de la saison estivale ? Des vacances en demi-teinte, et des résultats dépendant fortement de l'implantation géographique des établissements.
Un ticket moyen en hausse de 5%
Point positif : dans les lieux de vacances, la saison ne s'est pas trop mal passée. Les Français ont répondu présent, se montrant fidèles aux établissements qu'ils connaissaient avant la crise. Certains restaurateurs, en Corse par exemple, font état de résultats meilleurs que ceux de l'été précédent, en juillet et surtout en août.
Le constat est valable pour tout le littoral, où les consommateurs se sont fait plaisir après le confinement et avant une rentrée incertaine, dans des restaurants parfois devenus substituts des boîtes de nuit, toujours fermées : le ticket moyen a même augmenté de 5%.
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Un été plus compliqué en ville
Mais dans d'autres régions, et notamment dans les grandes villes comme Bordeaux, Nantes, Lyon et surtout Paris, l'été a été compliqué. Sans urbains, partis en vacances, sans touristes et avec une clientèle de bureau en télétravail.... Face à ces données, 20% des restaurateurs parisiens ont même préféré ne pas rouvrir du tout avant septembre.
Bonne nouvelle à Paris cependant : les extensions de terrasses, pour lesquelles 8.000 demandes ont été déposées, sont prolongées jusqu'en juin 2021. Et la fermeture imposée aux établissements après 23 heures, en vigueur à Marseille, ne devrait pas concerner la capitale.