La présidente LR de la région Île-de-France Valérie Pécresse a plaidé jeudi pour une "fouille des sacs", comme sous le régime de "l'état d'urgence", et des interdictions de manifester pour les casseurs lors de défilés comme celui du 1er-Mai.
"Rester dans un état de haute sécurité". Évoquant des "maillons faibles" dans "l'affirmation de l'autorité de l'État", l'ancienne ministre LR a d'abord soulevé "la question de la fouille des sacs", deux jours après les violences en marge du défilé du 1er-Mai. "Dans l'état d'urgence, on peut fouiller les sacs. On est sorti de l'état d'urgence, ça ne veut pas dire qu'on ne doit pas rester dans un état de haute sécurité", a affirmé l'élue LR sur BFMTV et RMC.
"Très dangereux". "En risque terroriste, ne pas fouiller les sacs de manifestants pour une manifestation aussi importante que le 1er-Mai, c'est très dangereux. Imaginez si ce n'avait pas été des casseurs mais des terroristes qui avaient infiltré cette manifestation", a-t-elle alerté. "Il faut mieux transcrire un certain nombre de mesures de l'état d'urgence dans notre droit positif", a-t-elle poursuivi.
Utiliser "la vidéoprotection". "Il faut qu'on travaille sur de la vidéoprotection, sur des caméras embarquées par des policiers de façon à pouvoir prouver qui était derrière les casses", a-t-elle appelé, plaidant pour des "sanctions du même type que celles pour les violences dans les stades". Cette dernière "a beaucoup baissé parce qu'on a interdit de stade les hooligans violents (...). De la même façon, les casseurs violents dans les manifs doivent être interdits de manifs", a-t-elle expliqué.