Le député de l'Essonne Jérôme Guedj a évoqué le rôle du PS au sein de la Nupes (Illustration). 1:50
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Gauthier Delomez , modifié à
À l'occasion de l'élection interne au Parti socialiste, Pierre de Vilno a interrogé le député socialiste de l'Essonne Jérôme Guedj, soutien d'Olivier Faure pour prendre la tête du parti. Ils ont notamment évoqué l'avenir du parti au sein de la Nupes. Une alliance de gauche dont il a beaucoup été question lors d'un débat.
INTERVIEW

Plus de six mois après les élections législatives, la Nupes se fait entendre à l'Assemblée nationale. De nouveaux débats, dont la réforme des retraites, devraient continuer de mettre en avant l'alliance de gauche qui regroupe le Parti socialiste, Europe-Écologie Les Verts, La France insoumise et le Parti communiste français. Toutefois, des sons de cloche différents se font entendre ici ou là, et lors du débat du PS pour le renouvellement du parti, il a beaucoup été question de la Nupes.

 

Interrogé par Pierre de Vilno dans l'émission Europe Soir Week-end, le député socialiste de l'Essonne et membre de l'alliance de gauche, Jérôme Guedj, a évoqué l'avenir du parti. Et pour lui, "il ne s'agit pas de se détacher puisque c'est une coalition. Il s'agit de dire, puisque chacun a son identité, son histoire, son tempérament, son style et sa manière de l'incarner", convient-il sur Europe 1.

"Je souhaite qu'on reste groupé le plus longtemps possible"

"On n'a pas créé un parti unique, on ne s'est pas fusionné, on ne s'est pas soumis les uns aux autres", poursuit le député et soutien d'Olivier Faure pour la tête du PS, qui rappelle le contexte de la naissance de la Nupes. "L'accord a été conclu dans des circonstances extraordinaires. En une douzaine de jours, au lendemain de l'élection présidentielle où il n'y avait pas de candidats de gauche présent au second tour, on l'a fait (l'accord) sur la base du rapport de force électoral issu de la présidentielle", décrit Jérôme Guedj.

"Il y a eu un rapport dans la construction du programme et dans les investitures", convient le député socialiste, après avoir énuméré les différents résultats des candidats de gauche au scrutin présidentiel. "C'était un accord dont l'objectif était de gagner les élections législatives. Ça n'a pas marché", reconnait-il, qualifiant cette élection de "première étape". "Je souhaite qu'on reste groupé le plus longtemps possible, et notamment à la prochaine élection présidentielle", affirme Jérôme Guedj, appelant à se réunir derrière "le candidat que le peuple de gauche estimera être le plus à même d'incarner" sa sensibilité politique.