Le parquet de Paris a élargi son enquête préliminaire pour "abus de confiance" à Jean-Luc Mélenchon pour l'utilisation présumée illégale qu'il faisait de ses assistants parlementaires européens. Invité de la matinale d'Europe 1 mercredi, Alexis Corbière, député de la France insoumise, a voulu attester de la sérénité de son camp face à ces accusations, portées à l'origine par l'eurodéputée Front national Sophie Montel.
"Ça ne va faire que couic". "Le Front national, fidèle à une longue tradition de dénonciation, pris dans beaucoup de turpitudes, cherche à faire diversion", affirme Alexis Corbière. "Le juge cherche à savoir si ce que dit Sophie Montel est la vérité. C'est bien que le juge travaille. Je lui annonce qu'il ne trouvera aucun emploi fictif. Ça ne va faire que couic", balaye le député. Car Alexis Corbière le répète à qui veut l'entendre : les collaborateurs de la France insoumise ont bel et bien travaillé. "Je les connais. Ce sont des gens qui croulent sous la tâche, sous l'activité et la suractivité parlementaire de Jean-Luc Mélenchon", appuie-t-il. "Aucun n'a été employé pour être standardiste, secrétaire ou chauffeur… Suivez mon regard", ironise le député, faisant allusion aux accusations portées sur les assistants parlementaires FN.
L'objectif pour Alexis Corbière : ne pas montrer le moindre frémissement. Le député de Seine-Saint-Denis l'assure : "On est tout à fait zen".