Dupont-Aignan : "Macron invente un ennemi imaginaire à la veille des élections européennes"

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Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, s’est insurgé sur Europe 1 des propos d’Emmanuel Macron, qui a mis en garde contre un retour aux années 1930.
INTERVIEW

La bataille pour les élections européennes est lancée. Emmanuel Macron a mis en garde contre "la lèpre nationaliste" et un retour aux années 1930, dans un entretien publié dans Ouest-France mercredi soir. Des propos qui ont indigné Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France. "Je crois que le président de la République a besoin de repos. Il invente un ennemi imaginaire pour manipuler l’opinion à la veille des élections européennes", a estimé le député de l’Essonne, jeudi soir au micro de Matthieu Belliard sur Europe 1.

"C’est assez grave car il a insulté des dirigeants européens élus ou réélus démocratiquement, que ce soit des Hongrois, des Polonais ou des Italiens. Ce sont des dirigeants qui veulent éviter la démission des leaders de l’entre-deux guerre. Emmanuel Macron caricature ses homologues", a poursuivi Nicolas Dupont-Aignan.  

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"Ces dirigeants ne sont pas Hitler". Le président de Debout la France, soutien des nationalistes à travers l’Europe, a estimé qu’Emmanuel Macron "insulte des dirigeants européens qui ont le seul défaut de ne pas penser comme lui". "Ces dirigeants veulent arrêter la démission de l’Europe face à l’immigration massive. Au même moment, Emmanuel Macron va voir le président turc Erdogan, qui est un dictateur. Il insulte des dirigeants européens qui ont le seul défaut de ne pas penser comme lui".

"Ces dirigeants ne sont pas Hitler", s’est insurgé Nicolas Dupont-Aignan. "D’abord, tous ne se valent pas, il n’y a rien à voir entre Jair Bolsonaro (le président brésilien nouvellement élu) et Viktor Orban (le président hongrois). Le vrai danger, c’est la démission de l’Europe face au terrorisme islamique. Emmanuel Macron n’accepte pas la remise en cause de l’Union européenne, qui ne marche pas. Ce n’est pas parce qu’on n’est pas d’accord que les ennemis sont des nazis ou des nationalistes."