Il parle de "l'aéroport de la division". Le Premier ministre a confirmé mercredi l'abandon du projet controversé d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes. "Les conditions ne sont pas réunies pour mener à bien le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes", a déclaré Edouard Philippe à l'issue du Conseil des ministres.
Les grands projets qui ont réussi dans les années récentes se sont tous réalisés parce qu’ils étaient largement portés par la population. Notre-Dame-des-landes, aujourd’hui, c’est l’aéroport de la division. #NDDL
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) 17 janvier 2018
Moderniser les aéroports régionaux. Edouard Philippe a précisé que les terres sur lesquelles le projet devait être édifié ne seront pas gardées par l'Etat et les agriculteurs expropriés pourront retrouver leurs terres "s'ils le souhaitent", dans le but de leur redonner une vocation agricole. Afin de décongestionner l'actuel aéroport de Nantes, le chef de l'exécutif a indiqué que les infrastructures de Nantes-Atlantique seront "modernisées", avec notamment l'allongement de la piste. L'aéroport de Rennes sera également agrandi "si la Région Bretagne le souhaite".
L’aérogare de Nantes Atlantique sera modernisée et les abords de piste seront aménagés pour permettre à l’aéroport d’accueillir plus de passagers. En parallèle, la procédure pour l’allongement de la piste sera engagée. #NDDL
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) 17 janvier 2018
Évacuer la ZAD d'ici le printemps. Edouard Philippe a par ailleurs annoncé que la "ZAD", occupée par les anti-aéroports depuis près de 10 ans, devra être libérée de ses "occupants illégaux" d'ici le printemps prochain "ou seront expulsés". "Les squats qui débordent sur la route doivent être évacués, les obstacles retirés, la circulation rétablie. À défaut, les forces de l'ordre procéderont aux opérations nécessaires", a-t-il prévenu. "Le gouvernement rétablira l'état de droit sur le ZAD", en a conclu le chef de l'exécutif, en évoquant une "zone de non droit".