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Alexis Delafontaine / Crédits : GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP , modifié à
Le projet de loi sur la fin de vie reprend à l’Assemblée nationale, après l'adoption des soins palliatifs et la suppression des directives anticipées la semaine dernière, les députés vont maintenant s'attaquer au sujet le plus clivant, celui de la fin de vie. Malgré quelques incertitudes, le gouvernement reste plutôt confiant.

Les débats reprennent. Après l'adoption des soins palliatifs et de la suppression des directives anticipées la semaine dernière, le projet de loi sur la fin de vie reprend, ce lundi, à l’Assemblée nationale. Les députés vont maintenant s'attaquer au sujet le plus épineux : la fin de vie. Malgré quelques incertitudes, le gouvernement reste plutôt confiant. En fin de semaine dernière, avant la reprise des débats, Catherine Vautrin s’est confiée à Europe 1 et dit ressentir "un rapprochement des positions entre les députés".

De quoi rendre la ministre de la Santé assez optimiste sur les conditions d'accès à la fin de vie. "Je vais m'engager à obtenir une majorité sur la formulation : phase terminale ou pronostic vital engagé à court ou moyen terme", assure-t-elle. Afin d'éviter de potentielles tensions au sein des députés de la majorité présidentielle, par exemple sur l'épineuse question du délit d'entrave intégré par La France insoumise, le gouvernement devrait, selon nos informations, rendre un avis de sagesse, c'est-à-dire rester neutre.

Encore des incertitudes pour le gouvernement

Catherine Vautrin se veut tout de même prudente, car dans ce contexte de majorité relative et sans aucune consigne de vote, tout est encore possible. D'autant plus qu'une autre inconnue va s'inviter dans les débats cette semaine, la campagne européenne. Pour un cadre du gouvernement, il n'y a aucun doute, "Les Républicains vont s'opposer avec virulence, pour attirer les voix des conservateurs chez François-Xavier Bellamy".