Le patron de la République en Marche Christophe Castaner a critiqué à demi-mot mardi le ministre démissionnaire de la Transition écologique Nicolas Hulot, en affirmant que les effets de la politique "n'étaient pas toujours immédiats".
Pour Hulot, des "petits pas". Nicolas Hulot, qui a créé la surprise en annonçant lui-même son départ sur France Inter mardi matin, juge insuffisants les "petits pas" du gouvernement en matière d'environnement et considère que Matignon "n'a pas su donner la priorité aux enjeux environnementaux".
Pour Castaner, de "grandes avancées". "La politique se mesure sur le long terme : ses effets ne sont pas toujours immédiats. Mais rien n'arrêtera notre exigence pour l'environnement", a écrit sur Twitter Christophe Castaner, qui est à la fois délégué général de LREM et secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement.
"Avec Nicolas Hulot, nous avons obtenu de grandes avancées. Grâce à son travail, notre gouvernement peut être fier d'avoir un bilan écologique à la hauteur des enjeux", a ajouté le ministre. Nicolas Hulot "part à sa manière, libre". "C'est pour cette liberté que le président lui avait demandé de s'engager avec nous", a encore commenté le responsable de LREM.
Avec @N_Hulot, nous avons obtenu de grandes avancées. Grâce à son travail, notre Gouvernement peut être fier d'avoir un bilan écologique à la hauteur des enjeux.
— Christophe Castaner (@CCastaner) 28 août 2018
Il part à sa manière, libre. C'est pour cette liberté que le président lui avait demandé de s'engager avec nous. 1/2
La politique se mesure sur le long terme : ses effets ne sont pas toujours immédiats. Mais rien n’arrêtera notre exigence pour l’environnement.
— Christophe Castaner (@CCastaner) 28 août 2018
Je regrette son départ mais respecte sa décision. 2/2
Une décision "difficile". "Je vais prendre la décision la plus difficile de ma vie. Je ne veux plus me mentir. Je ne veux pas donner l'illusion que ma présence au gouvernement signifie qu'on est à la hauteur sur ces enjeux-là et donc je prends la décision de quitter le gouvernement", a déclaré mardi matin sur France Inter le ministre, des sanglots dans la voix. "Ne me voyez aucune ambition politique. C'est terminé", a-t-il ajouté, annonçant alors qu'il quittait la politique.