Mardi, à 15 heures, Emmanuel Macron va raviver la flamme de l'ossuaire de Douaumont, à quelques kilomètres de Verdun, à l'occasion des commémorations de la fin de la Première Guerre mondiale. Quelques heures plus tôt, sur l'antenne d'Europe 1, il a commenté une photo du lieu prise par Nikos Aliagas. Un endroit chargé d'histoire, le symbole selon lui de l'"absurdité" des conflits déclenchés par le nationalisme.
300.000 morts en dix mois. "On reconnait des crânes, des tibias, des os… Les corps épars de ceux qui sont tombés là", décrit le chef de l'État. "Ils nous disent beaucoup de l'enseignement de cette guerre", qui a fait plus d'un million et demi de morts côté français et dix millions au total. Rien qu'à Verdun, pas moins de 300.000 soldats sont morts en 300 jours de bataille.
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"Nationalisme belliqueux". Mais à Douaumont, il y aussi les squelettes des corps allemands, qu'on ne distingue plus de ceux des Français, un siècle après. "Ça dit que ce que nous vivons aujourd'hui, la paix, est précaire, construite sur ces drames, sur cette Première Guerre mondiale", a insisté le chef de l'État au micro d'Europe 1. "Ce que ça nous enseigne, c'est l'absurdité de ces conflits, du nationalisme belliqueux et c'est le devoir que nous avons à l'égard de ceux qui sont tombés". Cet hommage, Emmanuel Macron a prévu de rendre toute la semaine lors d'un périple mémoriel dans le nord et l'est de la France, jusqu'aux célébrations du centenaire de l'Armistice, dimanche.