Des manifestations à l'appel des principaux syndicats de gauche s'organisent samedi pour s'opposer à une éventuelle arrivée au pouvoir du Rassemblement national à l'issue des élections législatives. Pour sécuriser les cortèges, 21.000 policiers et gendarmes seront mobilisés sur tout le territoire.
Ce dispositif est massif mais indispensable, selon Denis Jacob, secrétaire général du syndicat Alternative Police. "On a dans les renseignements territoriaux des informations qui remontent comme quoi il y aura une part de black blocs, de casseurs d'ultra gauche pour en découdre avec les forces de sécurité", explique-t-il.
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Le Front populaire prévoit de revenir sur la réforme de la police judiciaire, mais aussi rétablir la police de proximité, ou encore de maintenir l’ensemble des gendarmeries. Malgré tout, Denis Jacob estime qu'il n'y a dans leur programme "aucune ligne de soutien et de protection renforcée pour les policiers. Donc forcément, on peut s'attendre à ce que quelques individus s'en réjouissent et viennent en découdre encore plus avec les collègues qui seront mobilisés pour assurer la sécurité de ces différentes manifestations".