"J'aborde cette rentrée avec humilité mais aussi une incroyable ambition pour la France." Au JDD, Yannick Jadot se dit déterminé alors que l'actualité politique reprend progressivement. Et l'eurodéputé écologiste n'y va pas par quatre chemins pour symboliser cette ambition : "Le temps des écologistes est venu. Nous n'avons jamais été aussi légitimes et crédibles pour gouverner. On ne va quand même pas laisser le volant à ceux qui nous conduisent dans le mur !", explique-t-il.
Au quotidien dominical, celui qui fut la surprise des dernières élections européennes affirme que la formation politique a tourné la page des divisions pour être en ordre de marche en vue des prochaines échéances. "On ne va pas replonger dans des débats tactiques alors que les Français attendent de nous, enfin, maturité et sens des responsabilités pour nous confier l'exercice du pouvoir afin d'agir pour eux", affirme-t-il, défendant un "projet porteur" pour la France.
Pas de "Yalta de la gauche"
En revanche, il n'est "surtout pas" question pour lui d'entamer des discussions avec d'autres partis pour bâtir une alternance à Emmanuel Macron : "Je ne veux pas participer à une recomposition d'appareils ou à un nouveau Yalta de la gauche. Le grand mouvement de l'écologie se bâtira autour d'un projet, avec celles et ceux qui sont dans l'action", prône-t-il.
Pour les municipales, Yannick Jadot estime qu'EELV va "(se) donner les moyens de gagner" dans les grandes villes. "À nous de porter des projets qui s'attaquent aux difficultés concrètes de nos concitoyens", juge le chef de file des écologistes. "Nous voulons créer un enthousiasme. Et rien de mieux qu'une ou un écologiste pour garantir cette ambition. Imaginez que Paris élise un maire écolo ! Ça aurait vraiment de la gueule !"