Le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, s'est déclaré vendredi "certain de trouver un point de rencontre" avec son Premier ministre, Édouard Philippe, malgré des "divergences". Les deux hommes ont effectué vendredi après-midi un premier déplacement commun dans le Val-de-Marne, au sein de la première installation expérimentale de production de biométhane liquéfié à usage carburant. "Je suis certain qu'on va trouver à un moment un point de rencontre", a déclaré Nicolas Hulot aux journalistes, devant l'usine de traitement des eaux usées de Valenton, qui valorise le biogaz issu des boues d'épuration. "Si on attend que toutes les planètes soient alignées, on ne va jamais avancer", a-t-il ajouté.
Des "divergences pas si importantes". Nicolas Hulot, 62 ans, a été nommé mercredi ministre d'État, de la Transition écologique et solidaire. Figure de la cause environnementale, il intègre pour la première fois un gouvernement. Devant son Premier ministre, il a affirmé entrer "dans l'ère de la concertation". "On a chacun à prendre en compte les arguments des uns et des autres", a poursuivi le nouveau ministre. Face aux critiques de personnalités de gauche, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon en tête, Nicolas Hulot a défendu sa nomination : "Les divergences que l'on voit ne sont pas si importantes que ça, en tous cas à ce stade, a-t-il estimé. L'avenir verra si je me trompe. Il y a un chemin commun".
Premier déplacement avec @N_Hulot. Ce n'est pas parce qu'on vient d'horizons différents qu'on ne peut pas travailler ensemble. pic.twitter.com/3czfOSyfYC
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) 19 mai 2017
Devant l'usine de Valenton, le Premier ministre a raconté qu'il avait connu Nicolas Hulot "en 2007 au début du Grenelle de l'environnement". "On s'est croisés plusieurs fois ensuite", a ajouté le maire du Havre. "Mais disons qu'on se découvre vraiment depuis quelques jours", a nuancé avec humour son nouveau ministre.