Qui pour présider les Républicains ? Les candidats à la présidence du parti ont jusqu'à mardi soir, 20 heures, pour remettre les 1.311 parrainages d'adhérents nécessaires pour pouvoir se présenter à l'élection prévue les 12 et 13 octobre prochains. Et sauf surprise, selon nos informations, tous devraient être sur la ligne de départ. Le scénario des trois candidats pour un seul fauteuil semble donc se confirmer.
Christian Jacob en grand favori
Le patron des députés LR, Christian Jacob, a recueilli plus de 10.500 signatures de militants, et 122 de parlementaires. Ce nombre de parrainages devrait lui permettre d’asseoir encore un peu plus son statut d'ultra favori. "C'est vrai que ça peut créer une bonne dynamique", sourit-on dans son entourage. "Il faut dire qu'il partait avec un gros réseau d'élus", concède le proche d'un concurrent.
Parmi les parrains de l'élu de Seine-et-Marne figurent en effet 65 des 104 députés LR dont Damien Abad, Annie Genevard, Éric Ciotti, Daniel Fasquelle, Marc Le Fur ou encore Aurélien Pradié, rapporte l'AFP. Une cinquantaine de sénateurs figurent également sur la liste, dont Roger Karoutchi, Christian Cambon, Pierre Charon, Marc-Philippe Daubresse, François-Noël Buffet ou encore Philippe Dallier, ainsi que des députés européens tels Brice Hortefeux ou Nadine Morano.
Les petits candidats toujours dans la course
De son côté, si sa quête de parrainages a été une course de fond à travers la France, entre Lyon, Royan ou encore Dieppe, Guillaume Larrivé déposera lui-même, mardi après-midi, au siège des Républicains un peu plus de 3.000 signatures, bien au-delà du seuil requis.
Mais c'est visiblement Julien Aubert qui sera le premier des outsiders. Le député du Vaucluse, en vacances depuis quelques jours, ne fera pas le déplacement à Paris, mais son équipe assure disposer de 3.500 à 4.000 parrainages dans ses valises.
Si les candidatures doivent encore être validées par la Haute Autorité, la campagne qui va s’ouvrir à la fin du mois risque de se faire sous les radars. Un ténor le reconnaît : "L'opinion publique n'en a rien à secouer."