Jeudi, François Hollande a annoncé qu’il ne serait pas candidat à sa propre succession à la tête de la République française. La primaire de la gauche se fera donc sans le chef d’Etat sortant, alors que sept candidats se sont déjà déclarés en vue du scrutin des 22 et 29 janvier. Parmi eux, Jean-Luc Bennahmias, président du Front Démocrate, qui estime sur Europe 1 que cette décision relance le débat à gauche.
"On va pouvoir enfin passer aux propositions". "La primaire est d’autant plus ouverte, affirme-t-il. On a vu, lors de la primaire de la droite, la façon dont l’ensemble des candidats tapait sur l’ex-président, qui était la cible. Dans la primaire de la gauche, des démocrates et des écologistes, il n’y aura donc pas le président sortant. On va pouvoir enfin passer aux propositions, au-delà du bilan du gouvernement et du président de la République." Le débat ne sera donc pas centré sur le passé et le bilan du quinquennat de François Hollande, mais bien sur l'avenir et les propositions des différents candidats.