L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a affirmé samedi qu'aucun "blessé grave" n'a été conduit dans ses services après l'évacuation par la police du site universitaire de Tolbiac vendredi matin. "L'AP-HP dément fermement les rumeurs selon lesquelles un blessé grave aurait été conduit dans l'un des services de l'AP-HP à la suite de l'évacuation de Tolbiac", a indiqué sur Twitter l'institution qui gère 35 hôpitaux en Île-de-France.
Une manifestation devant l'hôpital Cochin. La Préfecture de police avait déjà assuré vendredi dans un communiqué "qu'aucun blessé grave qui puisse être en lien avec cette opération d'évacuation n'a été hospitalisé dans les services de réanimation". Mais la rumeur, évoquant tantôt un étudiant ou un migrant gravement blessé à la tête après une chute, voire plongé dans le coma, a continué de se répandre sur les réseaux sociaux, où circule désormais un appel à rassemblement à 14 heures devant l'hôpital Cochin (XIVe), où la victime présumée aurait été admise.
Une source hospitalière a toutefois certifié qu'aucun patient correspondant au profil décrit - un jeune homme blessé à la tête - n'avait été hospitalisé aux urgences ou en réanimation dans cet établissement vendredi.
Pas de lien avéré avec Tolbiac. Le syndicat SUD Santé AP-HP a pour sa part fait état samedi dans un communiqué d'un patient "proposé à la grande garde de neurochirurgie", qui était assurée à ce moment par l'hôpital du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne). Mais ce cas, dont le lien avec Tolbiac n'est pas établi, a été "refusé parce que ne relevant pas de la chirurgie et transféré dans un autre établissement", selon SUD.