Examens ou pas, ils seront prêts. A l'approche des partiels, des séances de révisions collectives s'organisent entre des étudiants non grévistes de la fac de Tolbiac à Paris, occupée depuis trois semaines. Ils se retrouvent à quelques stations de métro de la fac. Ce ne sont pas les professeurs qui sont à l'initiative de ces séances, mais une association d’étudiants, H comme Histoire.
"Continuer à réviser et approfondir le programme". "J'espère que vous avez déjà commencé à réviser chez vous !", démarre Guillaume Lewkowiez. Cet étudiant en deuxième année d’Histoire explique ensuite le programme de la séance : "Pendant les deux premières heures, on va revoir les fondamentaux avec les cours d'Histoire moderne et contemporaine". "C'est super parce que ça permet de continuer à réviser et approfondir les parties du programme que l'on n'a pas forcement comprises", explique Laurenzia, qui fait partie de la vingtaine d'étudiants qui s´est réunie dans l’arrière salle d’une boutique, la salle de cours improvisée du jour.
"Un cadre qui n'est pas très favorable". "Je viens par solidarité pour aider les étudiants de première et deuxième année", explique Victoria, étudiante et tutrice en Master à Paris I. "Je veux qu'ils puissent réussir au mieux leurs partiels dans un cadre qui n'est pas très favorable en ce moment". Victoria fait bien sûr référence au mouvement de contestation né après la mise en place de Parcoursup. Plusieurs universités sont actuellement bloquées ou occupées dans le pays.