Si l'air que les usagers respirent dans les couloirs métro et RER à Paris s'est amélioré depuis 20 ans, il reste bien plus pollué qu'à l'extérieur, selon la RATP, rapporte par France TV Info.
300 microgrammes par m3. La pollution de l'air dans les transports en commun a plusieurs origines : l'air extérieur ventilé dans les couloirs, les travaux en cours et le freinage des trains. Et elle reste très élevée. Ainsi, lors des heures de pointe, les compteurs installés près des quais et qui permettent à la RATP de connaître en temps réel la pollution par les particules fines et le CO2, mesurent des taux de 300 microgrammes par m3. Un chiffre qui, s'il était mesuré à l'extérieur, déclencherait une alerte sanitaire générale. À titre de comparaison, Air Parif, qui surveille la qualité de l'air dans la capitale, déclenche une alerte aux particules fines dès que les 80 microgrammes par m3 sont dépassés.
Des systèmes de freinage moins polluants. Mais du côté de la RATP, on préfère mettre en avant les améliorations apportées afin de faire reculer cette pollution. Les rames installées sur le RER A en 2011 comportent par exemple "un très bon freinage à récupération électrique" qui émet "de plus faibles émissions de particules", explique Sophie Mazoué, responsable développement durable à la RATP. La même année, de nouvelles rames avaient été installées sur la ligne 1 du métro avec des résultats similaires : le taux de particules a été diminué de 60%.