Le groupe Bayer s'est engagé lundi à "maintenir les sites de production et de recherche et développement de Monsanto" en France, mais pourrait à terme rapprocher les sièges français des deux entreprises fusionnées, tous deux basés près de Lyon.
"Monsanto a des activités très importantes en France, en sélection variétale et en production de semences", implantées sur neuf sites, a indiqué Franck Garnier, président de Bayer France, avant de préciser que "ces sites sont complémentaires" de ceux de Bayer.
Plus de 500 salariés de Monsanto en France. Le groupe agrochimique allemand Bayer a indiqué lundi qu'il bouclerait le 7 juin son rachat de l'Américain Monsanto pour 63 milliards de dollars, et qu'il comptait supprimer la marque Monsanto.
Les sites de recherche et développement de Monsanto en France, qui emploient quelque 500 salariés, sont situés à Boissay/Toury dans l'Eure et Loir (recherche, colza), à La Mézière en Ille-et-Villaine (recherche, maïs), à Autry-le-Châtel dans le Loiret (production de semences potagères), à Peyrehorade dans les Landes (production et recherche), à Monbéqui dans le Tarn-et-Garonne (recherche, maïs), à Trèbes dans l'Aude (production), à Nîmes dans le Gard (production de semences potagères), et à Saint-Andiol dans les Bouches-du-Rhône (recherche, semences potagères).
Le neuvième site, à Saint-Priest dans le Rhône, qui emploie environ 50 personnes, abrite surtout le siège français de Monsanto et le réseau commercial.
Des "optimisations" à venir sur le site de Saint-Priest. "Nous devrons certainement à l'avenir procéder à quelques optimisations sur ce site", a relevé Franck Garnier, d'autant que le siège de Bayer Crop ND en France est basé non loin, à Lyon. "Mais tout cela va se faire dans le temps, il est encore un peu tôt pour parler de l'organisation et des fonctions de support", a-t-il ajouté.
Bayer de son côté emploie 3.000 salariés en France sur 13 sites, dont 4 centres de recherche et développement et 3 unités de production.