Un certain nombre de Français vont découvrir ce mardi, ou dans les tous prochains jours, ce que signifie pour eux la mise en chômage partiel. C’est le cas en particulier des salariés des restaurants, coiffeurs et commerces non alimentaires qui ont été contraints à la fermeture à la mi-mars, pour lutter contre la propagation du coronavirus. Les premiers bulletins de paye intégrant ce dispositif arrivent ces jours-ci. On vous explique ce qu'il faudra regarder attentivement.
>> EN DIRECT - Suivez l'évolution de la situation du mardi 31 mars
Deux lignes nouvelles sur le bulletin, et un "net à payer" tout en bas moins élevé qu’au mois de février : voilà ce que commencent à découvrir les salariés mis en chômage partiel dès la mi-mars. Les deux lignes, c’est d’abord, en haut du bulletin, juste en dessous du salaire brut, le montant qui est soustrait au titre de l’absence pour chômage partiel. Et puis - deuxième ligne - un peu plus bas : l’indemnité d’activité partielle qui, elle, est ajoutée. Une indemnité égale à 84% du salaire net, et même à 100% si vous êtes au smic.
L'ESSENTIEL CORONAVIRUS
> Congés payés, RTT, arrêt maladie : ce que change l'état d'urgence sanitaire
> Que sait-on de la chloroquine, le traitement qui fait débat ?
> Que faire si l'on est malade, mais pas du coronavirus ?
> Pourquoi il va falloir être patient pour se faire rembourser un voyage annulé
> Pain maison, circuits courts... Nos solutions pour continuer à bien manger pendant le confinement
> Sexe : comment gérer l'abstinence pendant le confinement ?
Et tout en bas, à la ligne "net à payer avant prélèvement à la source" ? Prenons l’exemple de deux salariés d’une même entreprise, un commerce, par exemple, qui a été contraint de baisser son rideau le 16 mars. Les deux salariés ont travaillé normalement la première moitié du mois et n’ont pas travaillé du tout la deuxième moitié.
Le premier, payé au smic, va voir son salaire net diminué de 44 euros. Le deuxième, payé 2.000 euros brut par mois, subira, lui, une perte de 148 euros.