Le président François Hollande détaille dans un entretien aux Echos la baisse d'impôts qu'il souhaite pour 2017, ciblée sur les classes moyennes et dans la limite de 2 milliards d'euros, tout en rappelant qu'il fallait pour la mettre en place 1,7% de croissance l'année prochaine.
"Une mesure ciblée pour les classes moyennes". Particulièrement optimiste pour l'économie française, le chef de l'Etat sort de la réserve du gouvernement depuis deux ans sur les prévisions macroéconomiques pour annoncer 1,6% de croissance en 2016 et 1,7% en 2017, sauf accident lié au Brexit, contre deux fois 1,5% jusqu'ici prévus par Bercy. En 2016, le chef de l'Etat espère que cela "permettra de créer au moins 200.000 emplois" et pour 2017, il dessine les contours de la nouvelle baisse d'impôt qu'il avait appelée de ses vœux début mai.
Elle ne pourra "être supérieure à 2 milliards d'euros" et de préférence "ciblée sur les classes moyennes". "Si, malgré le Brexit, la croissance était de 1,7% en 2017, ce geste fiscal, qui ne pourrait être supérieur à 2 milliards d'euros, viendrait s'ajouter aux allégements accordés depuis 2014 et qui ont d'ores et déjà concerné 12 millions de contribuables", estime le chef de l'Etat dans le quotidien économique, ajoutant avoir pour "préférence" une "mesure ciblée pour les classes moyennes".