Le Journal officiel a publié dimanche un arrêté autorisant la cession d'actions entre le CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives) et l'État, dans le capital des sociétés de la filière nucléaire français Areva SA et New Areva Holding.
Le CEA n'aura plus de parts dans Areva SA, tandis que l'État en détiendra 92,2%. L'arrêté du ministère de l'Économie et des Finances autorise d'une part la cession à l'État par le CEA de deux blocs d'actions pour 10,1% et 15,1% du capital d'Areva SA. À l'issue de ces cessions, le CEA ne détiendra plus de titres Areva SA tandis que l'État en détiendra une participation minimale de 92,2%, précise le texte.
L'arrêté autorise d'autre part l'État a céder au CEA 5,4% du capital de New Areva Holding, contre un paiement par le CEA d'une contrepartie en actions Areva SA. Au terme de l'opération, l'État détiendra 50,2% du capital de New Areva Holding.
L'État détiendra bientôt la totalité du capital d'Areva SA. La restructuration de la filière nucléaire française a conduit à la création de plusieurs entités : New Areva, recentrée sur le cycle du combustible et contrôlée majoritairement par l'État, New NP, la branche réacteurs qui va passer sous le contrôle d'EDF, et Areva SA, qui ne conserve que quelques activités dont principalement le chantier du réacteur nucléaire Olkiluoto 3 (OL3) en Finlande.
L'État détiendra bientôt la totalité du capital d'Areva SA, via une procédure de retrait obligatoire, et a prévu de retirer la société de la cotation à la Bourse de Paris.